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Rat, souris, rongeur, hamster… Ces petits rongeurs sont un véritable cauchemar pour certaines personnes. On appelle cette peur la musophobie. Pour d’autres personnes, au contraire, ces rongeurs sont des animaux domestiques adorables, qu’ils chouchoutent dans leur main.
Les rats et souris sont surtout des animaux nuisibles. En fait c’est leur prolifération et leur interaction avec l’habitat humain qui les rendent nuisibles. On sait que ces rongeurs dégradent les câbles, les fils électriques, les menuiseries…
Mais ils peuvent aussi provoquer une crainte exacerbée qui peut aller jusqu’à la panique et même la phobie (peur exagérée).
Heureusement, des solutions existent.
Les origines de la musophobie
Seule l’idée de la présence d’un rat ou d’une souris peut engendrer l’angoisse.
Cette angoisse, cette peur peut se traduire par des inquiétudes, des cauchemars, des tremblements, des palpitations et des pleurs. L’origine en ait certainement dû aux images liées à ces animaux : maladie de peste, morsure et saleté… La phobie peut porter sur l’animal entier ou juste sur une seule partie, comme la queue seulement.
Rituels de vérification et d’évitement
Les deux comportements les plus caractéristiques dans la musophobie sont
- La vérification et
- l’évitement.
Un phobique va vérifier l’intérieur des placards ou les buissons dans un parc. Cela va devenir une véritable obsession et entraîner des rituels censés être apaisants et rassurants.
Au moindre doute, la personne atteinte de cette peur des souris fait dératiser toute sa maison. La vérification systématique donne le sentiment de contrôler la présence des rongeurs. L’évitement consiste à s’interdire les lieux où une rencontre pourrait se faire. On pense bien sûr aux sous-sols, aux caves ou aux greniers, mais cela peut aussi être sous les bancs publics ou dans le métro.
La métaphore de l’escargot, vous connaissez ?
Pour se libérer de la musophobie, on peut adopter la métaphore de l’escargot. L’Aplysie des mers ou limace des mers se protège des vagues en se cachant dans sa coquille. Au bout de quatre heures, il se désensibilise et sort de son habitation. C’est ce qu’on appelle l’habituation.
Le cerveau est soumis à un stimulus répétitif qui adapte sa réaction. Pourquoi choisir l’escargot ? Cet animal cherche d’abord à se protéger, car les vagues pourraient être une attaque de prédateur. Puis son système nerveux lui indique qu’il n’y a pas de danger. De même, le musophobe doit être graduellement exposé au stimulus phobogène. Ainsi le cerveau finira par ne plus le voir comme une menace.
Traiter la peur des souris et des rongeurs
Le patient est toujours conscient de sa réaction excessive face à sa phobie. Mais il ne peut pas se contrôler ses pensées ni se raisonner. Le traitement n’a pas pour but d’amener le patient à adorer les rongeurs. Il s’agit plutôt de lui adoucir sa vie afin qu’elle ne tourne plus autour de sa phobie.
L’hypnose et la psychothérapie associées donnent souvent de bons résultats pour ce type de problème. L’état d’hypnose permet le relâchement et la visualisation de l’image qui provoque la phobie. Le phobique ne peut alors pratiquer ce qu’il fait d’habitude : l’évitement.
Une exposition imaginaire répétée permettra graduellement de minimiser la phobie.
D’autres techniques sont possibles comme le tapping proposée par les psychos praticiens.
Réjean Lessard: Votre exterminateur sur le grand Montréal
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